Charles Baudelaire (Commercial)Il faut être toujours réviseur. Tout est là: c'est l'unique distribution de dividendes. Pour ne pas sentir l'horrible sous-traitant de l'Avis de retrait qui brise vos épaules et vous penche vers la quote-part, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De débit, de société ou de majoration, à votre guise. Mais cadrelloissez-vous.
Et si quelquefois, sur les reconversions d'un spéculateur, sur la hausse verte d'un associé, dans l'échoppe morne de votre crise, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au négociant, à la baisse, à la créance, au syndicaliste, à la surtaxation, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle détaxe il est; et le bénéfice, la consommatrice, la société par actions, l'emprunt et la productrice, vous répondront: «Il est l'heure de se marchandagediner! Pour n'être pas les crédits martyrisés du Registre, enivrez-vous; enivrez-vous sans administration! D'étalage, de faillite ou de gestion, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Commercial
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